NOM + Je porte le nom de mon salaud de paternel, Gedwyr. Je voudra=ais le changer et porter celui de ma mère puisqu'elle a toujours été un exemple pour moi. PRÉNOM + mes parents ont fait original, comme ils en ont l'habitude quoi. Zeekey Simba, ne me demandez surtout pas pourquoi. Moi-même j'me pose encore la question. ÂGE + vingt et un an, ouais enfin d'ici quelques semaines mais on va pas tortiller du cul pour chier droit. SURNOM + grâce à mes amis, j'ai droit aux meilleurs des surnoms. Les plus marrants sont zizi et zizette. DATE ET LIEU DE NAISSANCE + pire qu'un commissariat ici. J'ai jamais bougé mon popotin (qui soit dit en passant est plutôt pas mal) donc je suis né ici à Charleston et j'y réside depuis toujours. Mon anniversaire, c'est le 10 mai alors ramène mon cadeau, moi je m'occupe des bouteilles. NATIONALITÉ + Charleston, c'est où à ton avis ? J'suis américain inculte. ORIGINE + j'ai des origines irlandaises par mon père et j'aurais soit disant des origines espagnoles mais je les cherche toujours. STATUT CIVIL + célibataire, je profite des jolies jeunes filles de ma ville même si mon cœur pense ailleurs. ORIENTATION SEXUELLE + j'aime les petits culs rebondis et les petits seins, si je vous jure, j'suis hétérosexuel. STATUT SOCIAL + je suis pas riche, je vais pas vous mentir mais, je gagne bien ma vie quand même. TON BOULOT/TES ÉTUDES + attention, c'est compliqué. Je suis coach sportif pour adultes dans un complexe de bien-être mais aussi entraîneur de foot pour des bouts de cul. AVATAR + louis "le tommo" tomlinson seksy GROUPE + le jour où je t'ai baisé. CRÉDITS + tumblr gif hunt.

POUR VOUS L'AMOUR C'EST QUOI ? + Déjà, il faudrait préciser de quel genre d'amour vous parler. Oui, pour moi il y en a plusieurs. Celui que je ressens pour ma mère et ma sœur est incommensurable. C'est cet amour-là qui me fait vivre, qui me fait sourire. Je ne pourrais jamais me passer de ça. Après, il y a l'amour amical et l'amour le vrai, sur ce coup-là, je me suis emmêler les pinceaux et les deux amours en même temps. De ce côté-là, c'est plutôt un amour qui me fait souffrir mais, en même temps, je sais très bien que je ne peux pas faire sans, lui aussi m'en est indispensable. L'amour c'est quelque chose qui vous tombe dessus sans que vous l'ayez prévu mais, ça donne tellement de bonheur.

ACTUELLEMENT, COMMENT SE PASSE VOTRE VIE SENTIMENTAL ? + C'est complètement le bordel dans ma vie sentimental. Je vais essayer de vous expliquer mais, je crois que moi-même je suis perdu alors je ne me fâcherai pas, si vous l'êtes vous aussi. En vérité, je suis tombé amoureux de ma meilleure amie. Oui, vous avez bien compris. Je vois déjà les personnes qui ne croient pas en l'amitié fille/garçon me jeter la pierre mais, je m'en fiche. Puisqu'en fait, je privilégierait toujours notre amitié. Pour ne plus penser à cet amour, j'enchaîne les filles de joies, les coups d'un soir afin d'essayer de penser à autre chose qu'à Jules. Bordel, l'amour c'est vraiment quelque chose d'incontrôlable. Comme une certaine chose lorsque je vois une jolie fille quoi !

MAMAN BONHEUR + « Dis maman, pourquoi j'ai pas de papa moi ? » Un petit bonhomme âgé seulement de six ans venait de poser cette banale question alors qu'il jouait aux voitures dans le salon. Ce petit bonhomme prénommé Zeekey, c'est moi. En effet, je me demandais souvent pourquoi papa n'habitait pas avec nous, pourquoi il ne venait pas me chercher à l'école ou encore pourquoi je ne l'avais tout simplement jamais vu. Durant toute mon enfance, je n'avais connu que ma maman et ma grande sœur. A peine avais-je posé la question que les larmes firent leur apparition sur les joues de maman. Ma sœur, âgée de sept ans à cette époque, se colla à maman tandis que moi, je m'en voulais déjà d'avoir posé cette question stupide. « C'est pas grave si j'ai pas de papa parce que j'ai la meilleure maman du monde ! » J'essayais de sauver les meubles et rejoignit maman sur le canapé pour me serrer contre elle. En plus, j'étais sûr d'une chose, c'est que je n'avais pas menti. Maman, c'est une superwoman. Elle a élevé ses deux enfants toute seule, à la sueur de son front. Elle est caissière dans un supermarché et une fois la fermeture de ce dernier, elle devient femme de ménage. Elle se tue au boulot pour le bien-être de ses deux amours. Maman, c'est la plus courageuse des femmes. Mais maman pleure souvent aussi car elle n'a jamais oublié cet homme qui l'a laissé tomber alors que je n'étais même pas encore né. En grandissant, j'ai su qu'en apprenant ma future venue au monde, mon père était reparti au pays, en Australie. La seule chose que je garde de lui, c'est mon nom de famille et une photo.

ADIEU MON RÊVE + « On va devoir vous opérer monsieur Gedwyr » Les larmes me montèrent aux yeux. J'ai tout à fait compris que ma vie venait de prendre un nouveau chemin. Après un terrible accident, me voilà allongé sur un lit médicalisé à l’hôpital. « Et pour le football alors ? » Ma mère me tient la main fermement et le médecin n'ose pas levé ses yeux de mon dossier. Je savais ce qu'il allait me dire mais, j'avais besoin de l'entendre de vive voix pour faire mon deuil. Je jouais en tant que jeune dans un club de foot professionnel et mon rêve était bien sûr de fouler la pelouse face à des milliers de supporters. Depuis mes cinq ans, l'année où maman m'inscris au foot, je veux devenir un footballeur professionnel, je veux en faire mon métier. « Je suis désolé mon grand mais, le football c'est fini pour toi. » A quinze ans, je devais faire un trait sur mon rêve, me rediriger vers une nouvelle carrière. Un accident débile mis fin à tous mes espoirs. Malgré tous mes efforts pour retrouver mon niveau après mon opération, je n'ai jamais pu réintégrer le club de mon cœur. Je n'ai alors plus jamais voulu retoucher un ballon de ma vie. Je souffrais tellement de cet échec cuisant que même aller voir mes camarades jouer un match, c'était devenu mission impossible pour moi. Le rêve de footballeur est mis au placard et il n'en ressortira jamais, à mon plus grand désespoir.

PELLE LA PLICE + « T'étais un bon gosse Gedwyr, pourquoi t'as fait ça ? » Le policier qui était assis en face de moi, je le connaissais bien. Me faire interroger par un ami de ma mère, c'était pas le top, surtout après ce que j'avais fait. Il osait me demander la raison, c'était pourtant simple. Ma vie était en train de se foutre en l'air ou plutôt j'étais en train de la foutre en l'air. Le foot ne faisant plus parti de ma vie, je me suis mis à trouver un autre passe-temps grâce à de nouvelles fréquentations. J'ai compris qu'elles n'étaient pas aussi bonnes que je le pensais lorsque je fus condamné à vivre dans un foyer pour jeunes à l'âge de seize ans durant six mois. J'avais été pris en train de voler chez des particuliers avec mes camarades. Grâce au fait que mon casier était libre et que j'étais encore tout jeune, j'avais échappé à la prison, contrairement à mes compères. J'avoue que je tournais mal à ce moment-là, j'ai commencé à toucher à l'alcool et la cigarette et je méprisais les personnes qui m'entouraient. Ma pauvre maman, elle a été courageuse face à tout ce que j'ai pu lui mettre dans la figure. Je rentrais très tard dans la nuit, quand je rentrais, je dormais jusque tard dans l'après-midi, ne faisait rien pour aider les deux femmes de la maison. J'étais vraiment un petit con, un mec qui méritait une bonne gifle pour reprendre ses esprits. Cette gifle, je l'ai reçu en sortant du foyer pour jeunes et lorsque ma mère m'a pris dans les bras alors qu'elle était en pleurs pour son petit garçon. Ma mère, c'est ma femme de ma vie et quand je repense à cette année où elle a souffert de mon comportement, je m'en veux terriblement.

FEMME J'AI FAIM + Ma soeur venais à peine de sortir le moelleux au chocolat du four qu'une part se trouvait déjà dans mon assiette. Je ne résistais jamais face à du chocolat puis je dois l'avouer, si je pouvais passer ma vie à manger et à dormir, je le ferai. En fait, mon plus grand rêve serait de me réincarner en chat, ils ne font que ça de leur journée. Manger et boire, c'est bien la meilleure des choses. Heureusement pour moi, je n'avais pas un corps qui gardait en mémoire tous les kilos que je pouvais prendre. D'ailleurs, je pouvais manger autant que je voulais, ma balance affichait toujours le même nombre, la classe que j'ai moi quand même. « Putain Zeek, tu fais chier c'est mon gâteau ! » Depuis quelques mois, j'avais pris mon indépendance et j'habitais un petit appartement. Pourtant, cela n'empêchait pas ma sœur d'arriver à l'improviste et de faire comme chez elle. Comme aujourd'hui où en rentrant des cours, elle s'était servi de ma cuisine pour faire un gâteau. « Et c'est ma cuisine ! Puis t'as vu ton cul, si tu bouffes encore, il sera encore plus connu que la Kardashian ! » La vérité, c'est que je n'arrivais jamais à me retenir face au talent culinaire de ma sœur. La nourriture pour moi, c'était comme ma religion, je ne pouvais pas m'en passer. Il suffisait de regarder dans mes placards pour le savoir, ils étaient toujours bondés de pleins de bonnes choses. « Puis t'allais pas le manger à toi toute seule quand même ? » Elle me regarda puis me fit sa plus belle grimace. J'éclatai de rire et elle se foutait de moi à cause du chocolat qui envahissait mon visage. Ma grande sœur est mon plus grand amour, je ne peux pas me passer d'elle, surtout quand elle fait le clown comme à ce moment-là. « C'est vrai, j'avais oublié que tu étais un estomac sur pattes sœurette. » D'un coup d'épaule, je la poussa mais, ayant très peu d'appui, elle bascula par terre. « Zizi, je vais te tuer, j'me suis fait mal à cause de toi. » J'étais mort de rire comme j'étais pas vache, je lui tendis la main pour la relever quand même. « Arrête de mentir, ton gros cul t'a évité tous les chocs. » J'aimais bien taquiner ma soeur parce qu'au fond, je savais très bien qu'elle était parfaite.

AMICALEMENT VOTRE + « Putain c'est quoi ce bordel ? » Alors que j'étais en train de dormir confortablement dans mon lit douilleux, je sentis un poids sur moi mais surtout, j'entendais un vacarme qui venait de me sortir de mon doux rêve. Je mis mon oreiller sur mon visage afin d'espérer ne plus entendre ce bruit énorme, c'était sans compter sur la personne qui se mit à sauter au-dessus de moi et qui gueulait en même temps. Cette voix, je pouvais la reconnaître parmi des centaines. C'était Jules ma meilleure amie, je l'adorais mais ce matin, j'aurais eu envie de l'étriper. Je prend mon oreiller et lui jette en plein visage mais cela ne l'arrête pas pour autant. Elle tape avec une cuillère en bois sur une casserole et se met à chanter. « Zeekey lève-toi et danse avec moi. » Moi, j'veux pas danser, je veux juste dormir. Laissez-moi au moins dormir encore une heure, c'est rien une heure quand même. « Non mais allô quoi, tu viens me réveiller et en plus tu veux que je me mettes à danser, t'es carrément folle Jules ! » Ma meilleure amie se met à rire et s'allonge sur moi pour me faire un câlin. Je la prend dans mes bras et dégage la casserole sur le côté pour être sûr qu'elle ne s'en servira plus. « Bonjour mon amour de meilleur ami qui n'est pas du tout marrant à neuf heures du matin. » Elle continue à rire alors que moi, je la repousse sur le côté et me penche vers mon réveil. « Neuf heures du matin, un dimanche ?! Je te déteste Jules, j'te jure ! » J'hallucine, d'habitude, je ne serai réveillé que vers une heure de l'après-midi, le week-end, je profite largement pour me reposer. « Oui je sais, moi aussi je t'aime petit zizi. »

LA VIE EST BELLE + « C'est bien mes petits, continuez comme ça vous allez marquer ! » Quand je regarde les jeunes qui cours sur le terrain, j'ai l'impression de me revoir, il y a quelques années, juste avant mon accident. J'avais promis d'arrêter le foot, de toute façon, mes genoux ne pouvaient plus tenir pour jouer en professionnel. Seulement, ma passion m'a rattrapé plus vite que prévu. Aujourd'hui, je suis là, sur le banc de l'équipe locale, à entraîner les petits âgés de sept-huit ans. J'ai pas pu m'empêcher de faire du sport, mon métier. Voir leurs joies lorsqu'ils gagnent un match, ça me donne une bouffée d'oxygène. Les voir tristes après avoir perdu, ça me donne envie de leur apprendre que malgré la défaite il faut toujours se battre et qu'avec la volonté, on réussit toujours la vie. La preuve, malgré le fait qu'on m'avait interdis catégoriquement la pratique d'un sport depuis mon opération, aujourd'hui j'enchaîne les interdictions. Je suis entraîneur pour mes petits bouts de cul, de plus, j'adore les enfants mais, je m'entraîne moi-même dans l'équipe des séniors. D'accord, ce n'est pas les plus grands clubs de football mais, cette équipe c'est la mienne, c'est un peu ma famille. Puis pour finir, je suis devenue coach sportif. Je donne des cours de sport, un peu de tout d'ailleurs, dans un complexe de bien-être. Je suis souvent en sueur, ce qui peut paraître repoussant mais, à l'inverse, ça attire la gente féminine, je n'ai jamais compris pourquoi. Peut-être qu'un jour mes genoux lâcheront à nouveau mais, franchement, professionnellement ma vie est tellement bien que je ne regretterais jamais d'avoir essayer de rattraper mes rêves.

FUCK YOU + Ce soir, je n'ai pas le coeur à la fête. Non, ce soir, je suis à l'écart, je préfère regarder Jules de loin. Elle s'éclate à danser avec d'autres amis que l'on a en commun. C'est bizarre quand même que je ne peux pas dévier mon regard. Son déhanchée, sa joie, son sourire, tout est beau chez elle, tout est attirant. Je ne la voyais plus comme lorsque nous nous sommes rencontrés. J'avais l'impression qu'elle avait changé ou alors que moi, je me retrouvais avec la vision d'un autre homme. Avec sa beauté, elle attire le regard des mecs et de pas mal de gros lourds. Je m'enfile mon verre alors que je la vois arriver vers moi. « Dis amour, tu veux bien faire semblant d'être mon copain, j'en peux plus de ce mec là-bas. » Elle prend place à côté de moi alors que le mec en question nous rejoint. Ni une ni deux, je l'expédie sur les roses avec mon plus beau sourire. Celui-là, je suis sûr qu'il ne reviendra pas de sitôt. Jules me remercie en me déposant un baiser sur la joue et repart s'amuser avec ses copines. Jouer le petit ami, c'est facile pour moi puisque j'en rêve tous les jours depuis un moment maintenant. Pourtant, je me retiens et ne pense qu'à notre magnifique amitié. Je pense que Jules ne sait pas que ça me fait de plus en plus mal cette situation. Puis, d'un pas décidé, je me dis qu'il faut que je prenne les devants. Non, je ne vais pas lui avouer mon amour ou l'embrasser devant tout le monde, je vais juste reprendre mes bonnes habitudes. Je suis entouré de jolies filles et je sais très bien que je repartirais avec l'une d'elle. C'est bien ce qu'il se passa une demi-heure après. Après avoir dansé collés-serrés avec une blonde, dont je ne me rappelle même plus du prénom, je lui propose de finir la soirée chez moi. Bras dessus-dessous, nous nous dirigeons vers la sortie avec le sourire aux lèvres. Un dernier regard vers Jules qui conclut parfaitement sa soirée et me voilà en direction de mon appartement en bonne compagnie.